Monsieur Christophe BECHU : « Nous ne laisserons personne sans solution » Nous avons voulu interroger Monsieur Le ministre Christophe Bechu sur sa politique de Transition écologique ,suite a sa prise de position assez sur…
Lire la suitePublié le 21 février 2019 | par Rédaction
Après l’Ateca et l’Arona par ordre d’apparition, Seat poursuit son offensive SUV avec le Tarraco. Disponible en 5 ou 7 places, il s’avère un véhicule familial agréable qui n’oublie pas le conducteur.
En l’espace de trois ans, Seat aura totalement changé de visage en passant des berlines aux SUV. Avec un certain succès. Le citadin Arona et le compact Ateca sont les meilleures ventes de la marque et lui ont permis (avec l’Ibiza, soyons honnête) de finir l’année en beauté avec une progression de plus de 26 %. Avec le Tarraco, Seat poursuit donc son offensive. Long de 4,74 m, il vient concurrencer ses cousins Skoda Kodiaq et Volkswagen Tiguan Allspace avec qui il partage beaucoup. À commencer par une déclinaison sept places (+ 880 €), rejoignant ainsi le club fermé qui accueille également les Peugeot 5008 et Nissan X-Trail.
Les portes s’ouvrent sur un habitacle généreux, flatteur à l’œil. Ce dernier est attiré par le grand écran central de 8 pouces à l’interface bien pensée. L’assise des sièges est confortable. Dans sa version 5 places, le coffre est gigantesque (760 l) ; il perd seulement 60 l dans sa configuration 7 places lorsque les deux – petits – sièges de la troisième rangée sont rabattus. La dotation Style Business se révèle généreuse avec l’accès et le démarrage sans clé, le régulateur de vitesse adaptatif, le détecteur d’angles morts, le Light Assist, l’assistance pré-collision, le hayon électrique et la roue de secours.
Par rapport à ses cousins tchèque et allemand, l’espagnol a son tempérament bien à lui. Il se révèle plus sportif avec un train incisif. Dommage que la direction manque de consistance. Elle peut être configurée, mais il faut choisir l’option Drive Profil (+250 € uniquement sur 4Drive) qui agit aussi sur le passage des rapports et la réponse de l’accélérateur. Sous le capot, le TDI se révèle discret, aussi bien au niveau des décibels que de la consommation. Lors de notre essai, nous avons enregistré une moyenne qui dépasse à peine les 7 l/100 km, un bon résultat compte tenu de son gabarit et de ses 1 687 kg sur la balance. Les 150 ch se montrent vaillants, bien qu’ils soient parfois bridés par une boîte manuelle à 6 vitesses aux rapports trop longs. Pour avoir l’efficace boîte à double embrayage à 7 rapports, il faut cocher la case quatre roues motrices. Pour la sécurité, c’est mieux, mais d’un point de vue financier, cela fait grimper inutilement l’addition (+ 3 400 €), en consommation (0,7 l/100 km), en malus (+ 340 €) et en TVS (+78 €/an). Espérons que Seat fera évoluer sa gamme avec une BVA disponible sans la transmission intégrale dans les mois à venir…
Christophe Bourgeois
Fiche Technique
- Moteur : 4 cylindres turbo diesel, 2.0 litres
- Puissance : 150 ch à 3 500 tr/min
- Couple : 340 Nm à 1 750 tr/min
- Vitesse maxi : 202 km/h
- Consommation : 4,9 l/100 km
- Émissions de CO2 : 124 g/km
- Malus : 70 €
- TVS : 806 €/an
- Prix : 36 670 €
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