Monsieur Christophe BECHU : « Nous ne laisserons personne sans solution » Nous avons voulu interroger Monsieur Le ministre Christophe Bechu sur sa politique de Transition écologique ,suite a sa prise de position assez sur…
Lire la suitePublié le 19 avril 2017 | par Rédaction
Derrière son restylage, la Lexus IS 300h compte surtout sur un rapport de force moins favorable au diesel pour développer ses ventes entreprise. Son moteur hybride essence lui en donne les moyens.
Environ deux familiales sur trois sont vendues en entreprise. Chez la Lexus IS 300h, cette proportion n’atteint que 40 %. Son exotisme dans un créneau ou le classicisme est roi ne lui facilite pas la tâche. L’absence de diesel et son offre moteur unique non plus. Les choses pourraient pourtant changer depuis son restylage grâce à un contexte (un peu) plus propice à l’essence. Ensuite, sa motorisation hybride lui permet de s’exonérer de la TVS pendant deux ans. Cela fait toujours 388 € d’économisés (soit 194 € par an). Sans oublier un gros travail de fond pour développer la partie société chez Toyota Lexus : structure interne renforcée, réseau formé en conséquence, simplification de la politique commerciale et communication axée sur les professionnels. A titre d’exemple, une tournée business comprenant une structure itinérante se déplace chez quelques concessionnaires pour proposer un service adapté depuis début 2017. Suffisant pour espérer dépasser 50 % de ventes aux professionnels.
Un ensemble châssis moteur paradoxal
L’IS 300h évolue davantage esthétiquement que mécaniquement. Absolument inchangée, la chaine cinématique hybride de 223 ch comprend un quatre cylindres essence 2.5 de 181 ch, un moteur électrique de 143 ch et une transmission de type CVT. Sa douceur de fonctionnement fait merveille en ville. Il est même possible de rouler en silence pendant près de deux kilomètres avec un pied très léger, après avoir bien rechargé la batterie lors des freinages et décélérations. Dans ce cas, son appétit d’oiseau fait oublier le diesel.
Revers de médaille, la mécanique s’emballe, fatigue les oreilles, manque de tonus et devient gourmande une fois sollicitée sur route. Alors autant baisser le rythme pour profiter d’une onctuosité et d’une discrétion incomparables. Avec un tel châssis, c’est presque frustrant, voire paradoxal. Ses suspensions aux tarages revus, ses triangles inférieurs avant plus rigides, sa direction électrique recalibrée et son architecture de propulsion en font une berline vraiment dynamique.
Elle profite du restylage pour renforcer son arsenal sécuritaire dès la version Business (41 490 €) grâce au Lexus System + (régulateur adaptatif, alerte de franchissement de ligne, lecture des panneau, système de sécurité pré collision avec détection de piétons et amplificateur de freinage d’urgence). Il faut en revanche opter pour la version Pack Business (44 090 €) pour disposer du nouvel écran de 10,3 pouces.
Jacques Warnery
Fiche technique
Moteur : 4 cylindres essence 2.5 et moteur électrique
Puissance : 181 + 143 ch (223 ch cumulés) / Couple : 221 + 300 Nm
Vitesse maxi : 200 km/h
Boîte : de type CVT
Emissions de CO2 : 97 g/km
TVS : 194 €
Prix : 41 490 € (Business), 44 090 € (Pack Business)
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