Publié le 1 février 2011 | par Rédaction

Depuis la dernière C5, le style Citroën est apparu plus ambitieux, et la nouvelle C4 confirme. Mais la gamme DS vise, elle, ouvertement le standing premium.
L’an dernier, Citroën a dévoilé son intention de ressusciter l’appellation mythique DS pour lancer une gamme parallèle à vocation premium, inaugurée par la DS3 au printemps 2010. Alors que débutent les livraisons de la nouvelle C4, la DS4 est attendue au printemps 2011. Et il est aussi prévu une DS5 au début de 2012. Comment va se positionner cette gamme DS, quelle est sa cible ? Nous sommes allés le demander à Thomas d’Haussy, responsable gamme Citroën qui, à ce titre, est notamment en charge de la cohérence des projets et de l’offre produit.

Thomas d’Haussy : Une marque comme Citroën se doit d’être présente dans tous les segments de marché et se doit de répondre à la diversité des attentes. Il existe une demande pour des silhouettes différentes, plus dynamiques, pour des produits plus exclusifs, Citroën y répond avec la gamme DS. L’appellation DS dispose d’un potentiel de reconnaissance phénoménal dans le monde entier et elle est attachée à une image de technologie, d’innovation, de design audacieux et d’avant-garde propre à promouvoir un positionnement premium de Citroën.

KME : L’ancienne C4 trois portes, dont la silhouette profitait du prestige de la C4WRC, se disait aussi “coupé” et, dans un autre segment, la C2 ajoutait un perceptible “supplément” de séduction qui la distinguait d’une simple “C3 à trois portes”. Qu’apporte de plus l’appellation DS ?

T. d’H. : Nous avions en effet dans la précédente génération de la gamme C4, une version coupé qui a connu un réel succès représentant jusqu’à 25% des ventes. Elle était choisie le plus souvent dans les motorisations les plus performantes et les niveaux d’équipement les plus aboutis ce qui montre bien que nos clients la percevaient déjà comme un coupé et non comme une simple “trois portes”.

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Mais la DS4 amplifie la démarche en accentuant très nettement l’exclusivité de la silhouette coupé (elle disposera en réalité de portes AR dissimulées) et en accentuant l’exclusivité de l’aménagement intérieur. Elle sera aussi éligible aux motorisations les plus performantes du groupe. Ce ne sera pas une simple variante de carrosserie de la C4, mais un réel modèle premium tant en termes d’attractivité, c’est-à-dire de style et de prestations, qu’en termes de promesse de satisfaction dans la durée, à l’acquisition comme à l’usage.

KME : La nostalgie est un levier marketing bien connu dans l’automobile mais en ressuscitant l’appellation DS qui date de 1955 ne risque-t-on pas de sacrifier la mode rétro et finalement passer à côté d’une démarche prospective vers les jeunes générations.

T. d’H. : La DS3 commercialisée depuis le début de l’année montre sans ambiguïté que nous n’avons justement pas sacrifié à la facilité d’une silhouette rétro posée sur une plate-forme banale, c’est un modèle au design innovant et au caractère dynamique affirmé qui ne cherche en rien à réveiller les nostalgies mais au contraire à affirmer sa modernité.

Le succès rencontré par la DS3 dans plus de 20 pays où elle est commercialisée dépasse largement nos objectifs initiaux et montre bien que les valeurs qu’elle porte traversent les générations et les spécificités des marchés.

KME : L’utilisateur d’une voiture de fonction est relativement plus jeune que l’acheteur particulier d’une voiture neuve (statistiquement s’entend). Comment se positionne la DS3 dans les car-policies ?

T. d’H. : La DS3 a ainsi fait une entrée remarquée dans les car-policies d’autant que ses prévisions de VR et ses TCO sont très favorables. Ce phénomène devrait être encore plus sensible dans le créneau supérieur qui demeure bien sûr le coeur du marché des entreprise, notamment en France.

Déjà la nouvelle C4 est perçue en progrès qualitatif par rapport à la précédente, mais la DS4 se positionnera plus clairement encore en premium. Depuis l’arrivée des premières C5 en 2001, Citroën a eu la bonne idée d’adopter progressivement une appellation simple et hiérarchiquement cohérente de ses modèles.

De C1 à C8, il n’était pas nécessaire de suivre assidûment l’actualité automobile pour comprendre la segmentation de l’offre. Ainsi au remplacement de la Xsara, le nouveau modèle de milieu de gamme a logiquement été baptisé C4 pour s’inscrire entre la C3 et la C5. Seul le C-Crossover ne fait pas référence à “classement Citroën” et pour cause, il est dérivé de ’Outlander de Mitsubishi. Idem pour le modèle électrique C-Zéro sachant que “zéro” symbolise ici l’absence d’émissions polluantes.

JEAN-PIERRE DURAND & LOUIS DAUBIN

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