Monsieur Christophe BECHU : « Nous ne laisserons personne sans solution » Nous avons voulu interroger Monsieur Le ministre Christophe Bechu sur sa politique de Transition écologique ,suite a sa prise de position assez sur…
Lire la suitePublié le 17 juillet 2012 | par Rédaction
Le nouvel opus de S6 semble faire un petit retour en arrière en troquant son V10 pour un V8. C’est en réalité un nouveau bond en avant. Les performances progressent encore tandis que la consommation profite très nettement de ce “downsizing”. Une voiture de société un peu hors norme.
Les quelques privilégiés qui roulent dans la précédente S6 regretteront peut-être leur V10 5 litres, remplacé par un V8 4 litres, toujours à essence bien sûr. D’autant que celui-ci fonctionne parfois sur 4 cylindres dans le but d’abaisser les consommations. Il faut pour cela rouler sur un filet de gaz, entre 960 et 3500 tr/min et être au moins sur le troisième rapport.
Une pression un peu franche sur l’accélérateur, et l’on retrouve les 8 cylindres, suralimentés par deux turbos. Mais le mode « demi-V8 » a du bon pour le budget carburant : sur route, la consommation normalisée est tombé de 9,1 l/100 km à 7,5 litres et en ville, la belle englouti certes encore 13,4 litres, mais contre 18,5 litres pour le modèle sortant ! Avec une consommation mixte ramenée de 12,6 l à 9,6 l, les émissions de CO2 ont fondu de 299 à 226 g. La puissance fiscale est, elle, ramenée de 35 à 31 CV.
Familiale très nerveuse
La nouvelle S6 existe en berline, mais on lui préférera le break, qui permet de faire varier le volume du coffre de 565 à 1680 litres ; la berline s’en tient à un respectable 535 litres mais sans offrir la même modularité. En outre, le poids plus élevé du break (1950 kg au lieu de 1895) et son Cx légèrement moins bon (0,31 ou lieu de 0,30) n’ont que peu d’influence sur les performances : 4,7 s au 0 à 100 km/h contre 4,6 et, surtout, 5,3 pour l’ancien S6 Avant.
La puissance a pourtant été réduite (420 ch au lieu de 435) mais le couple est passé de 540 à 550 Nm et surtout, disponible dès 1400 tr/min contre 3000.
Pour profiter de ces performances en toute sécurité et avec facilité, sans pour autant négliger le confort de roulement, Audi installe bien sûr la transmission intégrale Quattro, qu’il complète d’une boîte robotisée double embrayage S-tronic 7 rapports. Laquelle, combinée au stop & start, engendre cependant un petit temps mort un peu gênant au moment de lancer la voiture. Mais ce temps mort ne dure pas !
Sportive surtout luxueuse
La S6 Avant est affichée à 90 900 €, 2 500 € de plus que la berline ; on est clairement dans le domaine du luxe. Et du bon goût car la carrosserie reste discrète : calandre à baguettes doublées, roues de 19 pouces spécifiques, quadruple sortie d’échappement et monogramme S6 distinguent simplement cette routière hors norme du reste de la gamme.
La finition presque parfaite et l’équipement confirment l’orientation huppée de l’engin : citons la suspension pneumatique, l’immobilisation par satellite, la climatisation 4 zones, le GPS, le toit ouvrant électrique vitré, les projecteurs au xénon, les sièges avant électriques à mémoires, la sellerie cuir ou la caméra de recul.
Parmi les nombreux suppléments, mentionnons l’affichage de l’instrumentation tête haute (1680 €), le système de vision nocturne (2350 €), ou le système audio B&O qui se substitue à la chaîne Bose pour 6100 €.
Enfin, pour ceux qui comptent exploiter tout le potentiel de leur S6, notamment s’ils fréquentent les circuits, recommandons les freins céramiques à 9 800 € et la répartition gauche-droite du couple sur le train arrière (système Quattro Sport) à 1280 €. Au final, la note est plus que salée certes, mais les prestations sont de très haut niveau. Pour le prix, on aurait juste aimé que le V8 ne soit pas aussi parfaitement insonorisé car s’il a du nerf, il manque incontestablement de voix.
Frédéric Guihal
AUDI S7 : Alternative (encore) plus dynamique.
L’A7 est la berline “taille basse” (et à hayon) de l’A6 et a droit elle aussi à sa déclinaison S. Avec le même moteur : un V8 biturbo de 420 ch, qui permet à la “7” d’Audi d’afficher enfin sa plus forte puissance avec un moteur essence, et non plus un diesel.
Les émissions de CO2 sont ici de 225 g/km. La S7 est plus longue que la S6 (4,98 m contre 4,93 m) plus basse donc (1,41 m contre 1,44 m), pas mieux profilée pour autant, mais elle affiche quand même un tempérament plus sportif : habitacle à quatre places et moteur un peu plus sonore, ce qui n’a rien de désagréable. L’équipement légèrement plus riche, avec notamment des sièges sport optionnels sur la S6 et l’assistance à la fermeture des portes, explique un prix encore plus fort : 98 600 €.
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