Monsieur Christophe BECHU : « Nous ne laisserons personne sans solution » Nous avons voulu interroger Monsieur Le ministre Christophe Bechu sur sa politique de Transition écologique ,suite a sa prise de position assez sur…
Lire la suitePublié le 5 juin 2018 | par Rédaction
Arrivée sur le marché en 2011, la Nissan Leaf qui est la voiture électrique la plus vendue au monde est aussi la première à faire peau neuve. Au menu, un moteur plus puissant, plus d’autonomie et une pédale qui change tout.
Nissan Leaf, deuxième acte. Ou comment remplacer l’électrique la plus diffusée au monde. Un casse-tête que le constructeur japonais a plutôt bien réussi. À commencer par une ligne beaucoup plus dans l’air du temps. À l’intérieur, la planche de bord, plus ergonomique, s’avère bien finie.
De série, la Nissan est dotée d’un écran multimédia de 7’’, d’une connexion Android Auto/Apple CarPlay, et équipement unique sur le marché, de l’e-pedal, nous y reviendrons. Deux versions Business sont au catalogue : la première (34 900 €) reçoit le GPS et la peinture métallisée, la seconde (38 900 €), le système ProPilot, qui intègre la conduite semi autonome, assez efficace sur voies rapides. Désormais longue de 4,49 m (+ 4 cm), elle gagne en habitabilité. Les places arrière en profitent, tout comme le coffre ; il atteint 465 l (+ 65 l), une référence sur le marché des – très – grandes compactes.
Les évolutions sont aussi notables sous le capot ; le moteur passe de 105 à 150 ch. Au volant, ça se sent et c’est plaisant, même si la Leaf n’aimera pas être brusquée, car son truc à elle, c’est la douceur. Autre nouveauté : les batteries de 40 kWh. Nissan promet une autonomie de 378 km (normes NEDC), ce qui dans la vraie vie, permet d’atteindre sans problème les 270 km, voire plus en usage urbain, alors que la précédente génération avait du mal à décrocher les 180 km.
C’est certes moins qu’une Renault Zoe qui affiche officieusement 300 km, mais c’est largement suffisant pour la plupart des usages, d’autant plus qu’il est possible de recharger – gratuitement via une carte fournie par Nissan – 80 % de la batterie en 40 minutes sur des bornes ChaDeMo.
Une pédale qui fait tout
Mais le meilleur sur cette voiture, c’est quand on freine. Sur le papier, soyons honnête, l’e-pedal nous paraissait d’un intérêt assez moyen. Rappelons son principe : en lâchant l’accélérateur, on la ralentit en utilisant le frein moteur. Comme sur n’importe quelle auto. Seulement ici, le système freine vraiment jusqu’à l’arrêt complet du véhicule, car les freins hydrauliques secondent le frein moteur. Pendant tout l’essai, aussi bien sur les routes sinueuses de Corse que dans le trafic chargé d’Ajaccio, nous n’avons quasiment pas eu à appuyer sur les freins.
Bref, l’e-pedal est un véritable confort et on se demande bien pourquoi ce système n’a pas été développé avant. « Patience », glisse Nissan. Il se pourrait que cette technologie arrive prochainement et pas seulement sur des modèles électriques…
Christophe Bourgeois
Fiche technique : Nissan Leaf 40 kWh
Moteur : électrique, synchrone à courant alternatif
Puissance : 150 ch de 3 283 à 9 795 tr/min
Couple : 320 Nm à 0 – 3 283 tr/min
Vitesse maxi : 144 km/h
Autonomie : 378 km NEDC
Émissions de CO2 : 0 g/km
TVS : 0 €/an
Prix : à partir de 33 900 € (- 6 000 € de bonus non inclus)
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