Publié le 31 mai 2018 | par Rédaction

Pour sa quatrième édition, la Classe A se veut plus Mercedes que jamais. Allure sportive, intérieur hi-tech, elle marque son identité plus encore que le modèle précédent. L’enjeu est de taille !

Si le dessin un peu chargé de la précédente classe A avait suscité des réactions mitigées, cette version se caractérise par un coup de crayon plus franc permettant la reconnaissance immédiate, et sous chaque angle, de l’étoile de Stuttgart. C’est tant mieux lorsque l’on sait que l’une des premières missions de cette “petite” berline compacte (4,42 m quand même…) est de drainer vers la marque celles et ceux qui, demain, seront susceptibles de rouler en Classe C ou E.

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Conçu sur une nouvelle plateforme, cet opus doit avoir les vertus d’une vitrine technologique tout en respectant les contraintes tarifaires du genre… N’oublions pas qu’une Mercedes sur cinq vendue en entreprise est précisément une Classe A !

Le numérique tous azimuts

Point fort, ce modèle importe sur son segment des équipements généralement présents dans les catégories supérieures. Le dessin de la planche de bord reflète d’ailleurs cette démarche, une large dalle de verre alignant deux écrans de 7” (7” et 10,25” en versions supérieures), gérant respectivement les données de roulage (vitesse, régime, informations techniques face au conducteur), les fonctions associées ainsi que tout l’info-loisir (en position centrale).

L’interactivité et son bagage d’Intelligence Artificielle trouvent une place prépondérante dans cette Classe A (système MBUX), qui promet une interface étendue entre le conducteur et son environnement. À l’usage toutefois, la petite Mercedes hérite elle aussi des défauts constatés chez les concurrents, comme l’intervention intempestive de l’assistance vocale. Il en va de même pour certaines erreurs d’interprétation des systèmes d’aide à la conduite (pack Assistance à 1 850 €) comme le Freinage d’urgence assisté qui se déclenche après avoir analysé comme obstacle dangereux un véhicule garé sur le bas-côté. Est-ce là un progrès pour la sécurité ? C’est une question que devraient se poser tous les constructeurs…

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À bord, la présentation a fait un bond en avant avec une finition générale et une qualité de matériaux dignes d’éloge. La dimension statutaire est donc plus que jamais au rendez-vous, et c’est un bon point sachant qu’une Classe A sur deux roule pour une entreprise.

Beau statut

En attendant la venue d’une version A160 dans quelques mois, les tenants de la Business Line se tourneront assez massivement vers le seul diesel disponible dans la gamme de lancement. Avec ses 116 chevaux, ce bloc issu de la collaboration avec Renault-Nissan s’avère insuffisant pour satisfaire les attentes d’un conducteur rendu euphorique par la silhouette prometteuse de la jolie Classe A.

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Servi par une boîte automatique à 7 rapports moyennement gérée, ce petit bloc – pourtant doté d’un couple de 260 Nm – ne parvient pas à offrir l’agrément routier attendu. Son homologue en version essence (163 ch et 250 Nm) s’en sort un peu mieux. À noter que le mode “Sport” du programme “Dynamic Select”, disponible sur toute la gamme, permet de retrouver une relative vivacité sur parcours sinueux (la belle ne pèse pourtant que 1 375 kilos).

Côté confort, les sièges sport et les jantes de 18” sont à proscrire : vive les jantes fines (16 ou 17” en Business Line) et les sièges confort ! Au bonus, signalons une tenue de cap sur autoroute absolument exemplaire et un freinage aussi puissant qu’endurant. Côté tarifs, le calcul est un brin téméraire, Mercedes positionnant sa solution Business entre 34 100 € (A 180 d) et 34 800 € (A 200). Certes, le niveau de service est élevé, mais il existe des solutions budgétaires concurrentes plus acérées.

Axel Ekman

Le pied à l’étrier :

Elle a un physique athlétique et beaucoup de charme… dommage que les solutions moteurs déçoivent un peu. Très bien dotée en systèmes d’assistance et de divertissements, elle pêche par un tarif plutôt élevé sur lequel viennent se grever des options comme les packs connectivité smartphones et antivol (500 € chacun). La raison incitera sans doute votre comptable à recommander une solution française (par exemple), mais c’est sans compter sur le pouvoir attractif de l’étoile!

Fiche Technique : Mercedes Classe A 180 d Business Line

Moteur : 4 cylindres diesel
Cylindrée : 1,5 litre
Puissance : 116 ch à 4000 tr/mn
Couple : 260 Nm de 1750 à 2500 tr/mn
Vitesse maxi : 202 km/h
Boîte : auto à 7 rapports
Consommation constatée : 7,2 l/100 km
Émissions CO2 : 108 g/km
TVS : 486 €
Prix : 34 100 €

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